C'est au Volcan que nous avons eu la chance d'embarquer à bord d'un vaisseau très étonnant pour voyager à la vitesse du son.

Pour information, la vitesse du son est de 340m/s dans l'air à 15°C au niveau de la mer (0 mètre d'altitude) soit 1224 km/h. En une heure, les ondes sonores parcourent 1224 kilomètres. Le son se propage quatre fois plus vite dans l'eau.

Après une brève présentation des consignes de sécurité, notre commandant de bord installé dans le cockpit, nous a présenté les différentes enceintes qui nous accompagneraient pendant notre périple et nous a donné les principales informations sur le vol.

Pour démarrer notre circuit, le commandant nous a plongés à 10 000 mètres de profondeur. On pouvait alors entendre les créatures abyssales: la tension était palpable. Des sons angoissants nous entouraient et le hublot central, seul point de vue sur l'extérieur du sous-marin, nous offrait une vue assez mystérieuse du monde subaquatique. Un dialogue s'est alors installé avec les monstres marins durant la navigation en zone profonde.

Ensuite, nous sommes remontés à la surface, auprès des sirènes et avons profité d'un moment de détente. De sublimes voix émanaient de part et d'autre de notre embarcation. Nous étions alors dans un univers relaxant et apaisant.

C'est alors que le commandant nous a offert une "colla'son" acoustique. Les mécaniciens de bord passaient dans les rangs pour distiller des bruits délicats. Les sons s'égrainaient au dessus de nous et certains résonnaient  pour nous maintenir éveillés.

Après cette pause, le commandant s'entretenait avec la tour de contrôle pour nous emmener en direction de l'archipel des îles tambours (Drum's Archipelago). On pouvait observer les coordonnées de géolocalisation apparaître sur le hublot central. Nous avons repris notre excursion en direction de l'archipel et pendant cette traversée, l'ambiance fut  puissante et énergique. Les lumières étaient très intenses, presque agressives. Il était difficile de rester impassible.

Et puis, nous avons quitté la surface de l'eau pour rejoindre l'atmosphère et écouter quelques oiseaux chanteurs en avion.

Plus tard, notre fusée a décollé, on ressentait beaucoup de vibrations avec les bruits alentours. Nous sommes allés au-delà de l'atmosphère, dans l'espace intersidéral. Un tourbillon de fumée s'installait alors dans notre vaisseau pendant ce vol nocturne, comme une tornade jusqu'à l'approche du trou noir...

Enfin, nous avons dû faire face au retour à la réalité. Le comédien nous a présenté tous les appareils réels du vaisseau imaginaire. Un micro et une aiguille à tricoter,  un Thérémine (voir notre article Grami), une table de mixage, des appeaux (sifflets qui imitent le bruit des oiseaux), des synthétiseurs, un tongue drum et des ventilateurs. Il nous a fait une démonstration du tambour (hublot) particulier. Grâce à la technologie, des échos sont envoyés si l'on donne un coup fort sur le tambour. Le commandant pouvait donc à lui seul jouer de trois batteries en même temps.